Nigéria : Sécurisation des installations pétrolières, un défi de taille pour les autorités.
Le Nigéria, premier producteur de pétrole en Afrique, fait face à un défi majeur : sécuriser ses installations pétrolières contre les actes de vandalisme et les vols de brut. En quatre ans, la sécurisation du pétrole brut a coûté 1,5 milliard de dollars à l’État, soulignant l’ampleur du problème et les efforts déployés pour y remédier. L’information a été publiée en début de semaine par George Akume, le secrétaire du gouvernement fédéral lors d’une audition au Parlement.
Le responsable s’est exprimé sur la situation, source de préoccupation pour l’État qui malgré des investissements conséquents peine à trouver une solution durable à ce phénomène récurrent qui affecte l’économie nationale.
Selon un rapport de l’Initiative pour la transparence des industries extractives nigérianes (NEITI), le vol de pétrole brut a fait perdre au pays environ 46 milliards de dollars entre 2009 et 2020, dont 10 milliards de dollars en seulement sept mois.
Face à cette situation, la Chambre des représentants a mis en place une commission spéciale pour faire la lumière sur ces pertes. Le vol de pétrole reste un frein majeur à la rentabilité de l’exploitation pétrogazière, et de manière générale à la performance économique du Nigéria.
Rappelons que la sécurisation des installations pétrolières au Nigéria est un projet complexe et coûteux, impliquant une combinaison de technologies avancées, de forces de sécurité, de partenariats stratégiques, de réformes législatives et de sensibilisation publique. Bien que ces mesures aient déjà coûté 1,5 milliard de dollars à l’État en quatre ans, elles sont essentielles pour protéger une ressource vitale et assurer la stabilité économique du pays.