ÉCONOMIEPOLITIQUESOCIÉTÉ

Burkina Faso : Campagne contre la désinformation, les acteurs de la société civile sont à pied d’œuvre pour conscientiser les jeunes.

À l’ère du numérique, les réseaux sociaux occupent une place centrale dans la vie des jeunes, offrant des opportunités d’échange, d’information, et de mobilisation. Cependant, avec cette omniprésence des médias numériques vient aussi un risque croissant : celui de la désinformation. De plus en plus, des contenus mensongers, des rumeurs et des discours de haine se propagent rapidement, mettant en péril la cohésion sociale et la stabilité de nos sociétés. Il est donc impératif que la jeunesse burkinabè prenne conscience des dangers liés à cette désinformation et adopte des pratiques responsables.

Vérifier la fiabilité d’une information avant de la partager devrait être un réflexe pour chaque utilisateur des réseaux sociaux. Dans un contexte où les plateformes numériques deviennent le principal vecteur d’information, beaucoup se contentent de lire des titres accrocheurs ou des publications virales sans chercher à en savoir plus. Pourtant, il est essentiel de diversifier ses sources d’information, de recouper les faits, et de s’assurer que les données partagées proviennent de sources fiables.

Comme l’a souligné Cyrille Guel, secrétaire exécutif de l’Organisation de la société civile Educommunik, lors de l’atelier sur l’éducation aux médias, le numérique qui se tient du 1er au 4 octobre 2024 à Ouagadougou, bien que porteur de nombreuses opportunités, s’accompagne aussi de dérives dangereuses. Certains acteurs des réseaux sociaux utilisent leur influence pour propager des fausses informations ou des discours de haine. Ces pratiques mettent en danger la démocratie et fragilisent la cohésion sociale du pays.

Il est donc crucial pour chaque jeune citoyen de faire preuve de discernement. Les rumeurs, souvent relayées sans vérification, peuvent avoir des conséquences désastreuses, notamment en créant des tensions communautaires ou en alimentant des conflits. Prendre le temps de vérifier l’authenticité d’une information, analyser son contenu, et en comprendre les implications sont des gestes citoyens qui contribuent au renforcement de la paix et de la cohésion sociale.

Les jeunes doivent aussi se rappeler que la liberté d’expression ne signifie pas propager n’importe quel message. Il est important de respecter les opinions des autres, même lorsque celles-ci diffèrent des nôtres. Agir avec responsabilité et conscience sur les réseaux sociaux est un devoir pour tous, car chaque publication peut avoir un impact, direct ou indirect, sur notre société.

Amen K.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *