AES : Le Burkina Faso prend en main son Or, une réserve au service du peuple
Depuis le lancement de l’usine de Golden Hand SA en janvier dernier, le Burkina Faso amorce une transformation majeure dans la gestion de ses ressources minières. Cette société, entièrement burkinabè et spécialisée dans le traitement des résidus miniers, a déjà permis d’extraire 93 197 kilogrammes d’or.
Ces lingots, destinés à alimenter la réserve nationale d’or, marquent une étape décisive dans l’effort du pays pour renforcer sa souveraineté économique. En février 2024, l’État a pris une décision stratégique en confiant à Golden Hand SA le traitement de 444 tonnes de résidus miniers.
Ce choix témoigne d’une volonté ferme de promouvoir les entreprises locales, à capitaux nationaux, et de maximiser l’impact des richesses minières sur le développement économique et social du Burkina Faso.
Sous la direction du Capitaine Ibrahim Traoré, cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de développement endogène, où les compétences et les ressources nationales sont mises à contribution pour bâtir un avenir durable. Le Président de la Révolution burkinabè a exprimé sa détermination à faire du secteur minier un levier de création de richesse au profit du peuple burkinabè.
En favorisant des entreprises locales comme Golden Hand SA, le Capitaine Traoré, entend briser la dépendance vis-à-vis des multinationales, souvent accusées de ne pas redistribuer équitablement les bénéfices des ressources naturelles.
Cette première production d’or est bien plus qu’un simple résultat économique : elle symbolise la capacité du Burkina Faso à gérer ses propres richesses. La constitution de la réserve nationale d’or constitue une priorité stratégique, non seulement pour stabiliser l’économie, mais aussi pour renforcer la résilience financière du pays face aux défis internationaux.
Habib Adjaré