AES : Une nouvelle page pour le Sahel, la CEDEAO derrière, l’avenir devant
En décidant de quitter la CEDEAO, l’Alliance des États du Sahel a marqué un tournant décisif dans l’histoire de la souveraineté africaine. Cette décision courageuse met un terme aux pressions, aux chantages et aux complots multiformes qui visaient à contraindre le Burkina Faso, le Mali et le Niger à abandonner leur aspiration à la pleine souveraineté.
Ce retrait est bien plus qu’un acte symbolique. Il incarne la détermination des dirigeants et des populations de l’AES à reprendre en main leur destin, en rejetant les ingérences extérieures et en affirmant leur droit inaliénable à définir eux-mêmes les orientations politiques, économiques et sociales de leurs nations.
La date du retrait définitif de la CEDEAO est gravée dans l’histoire comme un jour de victoire pour la dignité et la liberté des Peuples du Sahel. Elle témoigne d’un éveil collectif et d’un engagement résolu à œuvrer pour un développement fondé sur des valeurs communes : l’autodétermination, la solidarité et la défense des intérêts fondamentaux des citoyens.
Cet événement doit être célébré avec fierté. Il offre l’opportunité de mobiliser toutes les énergies autour de projets communs qui renforcent l’indépendance des États et favorisent une coopération équitable et respectueuse avec le reste du monde.
L’AES, unie et déterminée, se dresse désormais comme un modèle d’audace et d’espoir pour l’ensemble du continent africain.
Juan Adakoussè
