DIPLOMATIE

Burkina Faso/Ousmane Sonko à Ouagadougou : un symbole fort de solidarité souverainiste en Afrique de l’Ouest

Le vent du changement continue de souffler sur l’Afrique de l’Ouest. Ce 16 mai 2025, le premier ministre sénégalais Ousmane Sonko effectue une visite officielle à Ouagadougou, marquant un moment fort dans l’affirmation des nouvelles alliances entre États africains décidés à reprendre le contrôle de leur destinée. Ce déplacement, loin d’être protocolaire, marque un tournant symbolique et stratégique dans les relations entre le Sénégal et le Burkina Faso, deux pays en pleine reconfiguration politique et géopolitique.

Accueilli par le président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, le Premier ministre sénégalais s’est entouré de figures clés de son gouvernement, dont la ministre des Affaires étrangères Yassine Fall, et le ministre des Forces armées Birame Diop. Cette composition souligne l’importance accordée aux enjeux de sécurité régionale, d’intégration africaine et de dialogue stratégique.

Dans un contexte marqué par la sortie des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la CEDEAO, cette visite témoigne d’un alignement d’intérêts entre les États en rupture avec les anciennes logiques de dépendance. Elle réaffirme aussi la volonté du Sénégal, sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye et du premier ministre Ousmane Sonko, de jouer un rôle de médiateur lucide et respectueux des souverainetés africaines.

L’apogée symbolique de cette visite reste la participation à l’inauguration du Mausolée Thomas Sankara, prévue le 17 mai. En s’associant à cet hommage à l’icône du panafricanisme révolutionnaire, Le chef du gouvernement sénégalais ancre son action dans une continuité historique chère aux peuples africains en quête d’émancipation. Un geste fort, en parfaite résonance avec les efforts du président Ibrahim Traoré pour réhabiliter la mémoire nationale et impulser une gouvernance fondée sur la justice sociale et la dignité.

Cette visite est donc bien plus qu’un agenda diplomatique : elle est un acte politique, un signal clair en faveur d’une Afrique debout, solidaire, et maîtresse de son destin.

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