SOCIÉTÉ

Ghana : La loi Anti-LGBT+ réintroduit par le parlement

Après la première tentative d’introduction de la loi anti-LGBT+ avortée, le parlement ghanéen a réintroduit le 28 février dernier, une nouvelle loi suscitant de vive inquiétude au sein de la communauté arc-en-ciel. Cette loi si validée va devenir l’un des textes les plus restrictifs d’Afrique en matière de droits humains pour les personnes LGBT+.

Ce nouveau projet, prévoit une peine de prison allant jusqu’à trois ans contre toute personne s’identifiant comme LGBT+, cinq années d’incarcération pour ceux qui vont parrainer, promouvoir, ou soutenir délibérément les activités de la communautés LGBT+ et une peine allant jusqu’à dix ans pour toutes campagnes LGBT+ à destination des enfants.

Cette loi avait déjà été approuvé par le Ghana en février 2024, mais pas promulguer par l’ancien président Nana Akufo-Addo avant la fin de son mandat car « tout projet de loi adopté par le Parlement doit être soumis au président pour être promulgué. »

La réintroduction de cette loi suscite l’indignation aux seins des défenseurs des droits de l’homme.

Il faut rappeler que cette loi suscite également des préoccupations quand a ses répercussions sur l’économie nationale : « Ce projet de loi, s’il était promulgué, pourrait compromettre un financement de 3,8 milliards de dollars de la Banque mondiale et faire dérailler un programme de prêts de 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international » avait déclaré le ministre des Finances ghanéen.

 

 

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