Les peuples dénoncent la politique de deux poids deux mesures de la CEDEAO et appellent à une totale refonte des textes de l’organisation
Au changement de régime dans les pays de l’AES, la CEDEAO institution sous régionale qui se réclame garante de l’Etat de droit et de l’intégration des peuples, a pris des sanctions illégales et inhumaines à l’endroit des trois pays (Burkina-Faso, Mali et Niger). Cependant, au Sénégal face au coup d’Etat institutionnel et constitutionnel, la même CEDEAO est incapable de condamner et de sanctionner, se montrant plutôt complice du président sénégalais Macky Sall. Voilà donc la politique de deux poids deux mesures que dénoncent les peuples de la CEDEAO.
Cette complaisance et politique de deux poids deux mesures amènent les peuples de l’espace communautaire à poser la question de la refondation de l’organisation. Pourquoi sanctionner un régime qui se bat pour la libération de son peuple (lutte contre le terrorisme), jusqu’à le priver des produits de première nécessité et pharmaceutiques ; et dans le même temps applaudir un autre président qui, désire se maintenir au pouvoir à cause des intérêts égoïstes de la France ?
Et dans cette situation, la CEDEAO se permet de négocier avec l’AES pour son retour dans la CEDEAO. Il n’est pas question pour ces pays de revenir s’il n’y a pas une totale refonte des textes de l’organisation. Il y a donc nécessité pour que l’institution soit dissoute et qu’elle reparte sur de nouvelles bases, nouveaux textes qui garantissent vraiment la liberté et l’intégration des peuples.
Quant à l’AES, les peuples africains, peuples de la CEDEAO disent bon vent et félicitent les présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goïta, Abdourahamane Tiani pour leur décision courage et historique de se retirer sans délai de l’espace CEDEAO.
Essi Etou