RDC : Satisfaction des Congolais par rapport à la composition du nouveau gouvernement.
Depuis le 29 mai dernier, la RDC a un nouveau gouvernement qui aura la lourde responsabilité de faire face aux nombreux défis auxquels le pays est confronté. Avec la publication des noms des membres de ce nouveau gouvernement, l’opportunité a été donnée à un institut spécialiste en la matière de faire des sondages et de recueillir l’opinion des uns et des autres sur le sujet.
Suite à cette consultation, il s’est avéré que 64 % des Congolais sont d’avis avec Madame le Premier Ministre en ce qui concerne les membres composant son gouvernement, contre 21 % qui pensent que cette équipe ne serait pas à la hauteur des attentes des Congolais et 15 % qui pensent les voir à l’œuvre avant de les juger.
Ainsi, pour évaluer le degré de satisfaction/ insatisfaction, six critères ont été mis en exergue. À savoir, la représentation de l’opposition, la représentation des technocrates, la représentation de la jeunesse, la représentation du genre, la représentation nationale et la représentation des formations politiques.
Dans l’actuel gouvernement, le président de la République Félix Tshisekedi tient à ce que l’opposition y soit présente dans l’espoir de favoriser la cohésion nationale et de faire participer tout le monde, sans considération aucune, dans la gestion de la République. Une situation que 54 % des Congolais ont appréciée, contre 29 % qui voient en cela une ouverture qui n’apportera pas grand-chose.
Au sein du gouvernement Suminwa, 17 femmes y siègent, représentant 31 %. D’après la majorité des Congolais, ces chiffres témoignent d’une avancée significative dans la reconnaissance du leadership des femmes congolaises dans les instances de prise de décision et de la volonté du Président de la République de promouvoir l’égalité des genres et de valoriser le rôle des femmes dans la gestion des affaires publiques.
Rappelons que dans ce nouveau gouvernement, des portefeuilles de grandes responsabilités sont allés aux femmes, à l’instar de l’Éducation nationale, des Affaires étrangères ou encore de la Nouvelle économie du climat.