RDC : Suppression des taxes et redevances sur le maïs pour alléger le quotidien des Congolais.
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, sous la direction du Premier ministre Jean-Michel Suminwa, a pris une initiative salutaire en adoptant une série de mesures visant à lutter contre la vie chère, un fléau qui pèse lourdement sur le quotidien des Congolais. Ces décisions, prises lors du Conseil des ministres du vendredi 9 août, montrent la détermination des autorités à répondre aux préoccupations de la population en matière de pouvoir d’achat et de sécurité alimentaire.
Parmi les mesures phares adoptées, la suppression des droits, taxes et redevances sur le maïs et la farine de maïs se distingue particulièrement. Le maïs, constituant l’alimentation de base pour la majorité des Congolais, était jusqu’à présent lourdement taxé, ce qui contribuait à l’augmentation des prix sur le marché. En supprimant ces charges fiscales et parafiscales, le gouvernement vise non seulement à alléger le coût de la vie pour les familles congolaises, mais aussi à stabiliser le marché en favorisant l’accès à ces denrées essentielles.
Le gouvernement Suminwa va plus loin en prenant des mesures pour la régulation du marché intérieur. En ordonnant l’évaluation et la certification des stocks de maïs et de farine de maïs, ainsi que le contrôle des prix et du taux de change appliqué par les gros importateurs et distributeurs, le gouvernement montre sa volonté de garantir la transparence et de protéger les consommateurs contre les abus. Cette action concertée est une réponse directe aux préoccupations de la population, qui souffre de l’inflation galopante et des spéculations sur les prix.
En outre, la décision de supprimer les barrières illicites, qui affectent le coût des biens de première nécessité, démontre l’engagement du gouvernement à éliminer les obstacles qui entravent le commerce et à punir ceux qui profitent de la détresse économique des citoyens. Cette démarche proactive est essentielle pour rétablir la confiance des citoyens dans les institutions et pour assurer une distribution équitable des ressources.