Burkina-Faso: Faux, le pouvoir de Ouagadougou n’a engagé aucune négociation avec les groupes terroristes
Pourquoi négocier avec les terroristes si les opérations offensives menées par les braves et dévouées forces armées sont couronnées par de francs succès ? Pourquoi aller à la table de discussion alors que presqu’un an, on attend plus parler des attaques. Il y a seulement deux jours, une centaine de terroristes ont été encore neutralisés à Seguenega dans le nord.
L’article sur une quelconque négociation entamé par le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré avec les groupes terroristes est évidemment une autre manœuvre des ennemis du Burkina-Faso. Ni avec le JNIM, ni avec l’EIGS, la transition n’a engagé aucune discussion pour obtenir un cessez le feu ou pour une quelconque libération de présumés militaires arrêtés par les groupes djihadistes.
Il s’agit d’une intox à des fins de manipulation du peuple surtout de l’armée afin, de provoquer une révolte au sein des forces armées.
Selon l’article, « les terroristes exigeraient de Ouagadougou 20 millions de dollars ». Rien que du mensonge, de plus, le conditionnel utilisé par l’auteur de l’article en dit long sur les faussetés qu’il a débité.
Toutefois, les services de renseignement et de sécurité doivent se saisir de l’affaire. Cet article qui brandit la carte de négociation ne cacherait-il pas un plan funeste des individus qui ont intérêt à ce que le pays ne soit pas libéré de la menace terroriste. Ceci doit interpeller les autorités. Ce même scénario a déjà eu lieu ; l’attaque de Koumbri et l’interview de Djibril Bassolé sur France 24, qui faisait l’apologie de la négociation avec les terroristes.
Toutes les pistes doivent être explorées…
Alfreda Bah
