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Afrique : Malversations financières, Veron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF visé par une enquête judiciaire.

Veron Mosengo-Omba, secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), fait face à une enquête ouverte par la justice suisse, concernant des soupçons de malversations financières. Mosengo-Omba, qui possède la double nationalité congolaise et suisse, est visé par une procédure dans le canton de Fribourg, à l’ouest de la Suisse.

Dans un communiqué publié sur le réseau social X, le secrétaire général de la CAF a réagi en affirmant que les virements bancaires en question sont « légitimes et traçables ». Il assure que ces transactions, réalisées en toute transparence, correspondent aux « salaires et bonus » versés par la Confédération Africaine depuis qu’il occupe son poste. Il insiste sur le fait que rien dans ces opérations ne sort du cadre légal ou contractuel.

Cette affaire a pris de l’ampleur le 2 octobre 2024, lorsque le média d’investigation Gotham City a révélé des détails sur l’enquête. Bien que le nom de Mosengo-Omba n’apparaisse pas directement dans les documents judiciaires, son identité a été rapidement associée au dossier en raison de sa position à la tête de la CAF, une organisation basée au Caire, et mentionnée dans les décisions de justice.

Selon une décision du Tribunal pénal fédéral rendu publique le 13 septembre 2024, les autorités suisses se sont intéressées à des virements répétés, de montants bien supérieurs à ceux prévus dans le contrat de travail du secrétaire général. Ces sommes, déposées sur plusieurs comptes en Suisse, ainsi que des transferts entre comptes personnels suivis de retraits en espèces, ont éveillé les soupçons du Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent.

Face à ces accusations graves, il est impératif que toute la lumière soit faite sur cette affaire. La position de Veron Mosengo-Omba, figure centrale du football africain, nécessite une transparence totale. Si les transactions sont, comme il le prétend, légales et conformes aux réglementations en vigueur, la justice devra clarifier la situation rapidement. En revanche, si des irrégularités sont prouvées, cela pourrait entacher la réputation de la CAF et de ses dirigeants.

Il est donc crucial que cette enquête soit menée avec rigueur afin d’apporter des réponses précises à ces accusations et de restaurer la confiance dans l’administration du football africain.

Amen K.

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