Gabon : La politique de la France selon ses intérêts
Malgré que la France ait condamné le coup d’Etat contre le président Ali Bongo au Gabon, le pays d’Emmanuel Macron a quand même dépêché son ambassadeur auprès de l’actuel homme fort du pays, Brice Oluigui Nguema. Ce dernier s’est déjà fait remarquer au lendemain du putsch par son discours (perçu comme un président réclamant sa légitimité), lors d’une rencontre avec les représentants de la société civile.
On peut accorder son soutien à un président issu d’un coup d’état tant qu’on est l’instigateur ou que ses intérêts sont préservés. Le président de la transition au Gabon a reçu en audience le diplomate français Alexis Lamek ce dimanche. Même si aucune communication n’a filtré sur le sujet de la rencontre, cela n’augure rien de bon et de profitable pour le peuple gabonais et l’Afrique.
Déjà cette démarche de Paris confirme sa politique de « deux poids deux mesures » en Afrique. Au Niger, Macron continue de résister et indique ne pas reconnaitre les nouvelles autorités. D’ailleurs, Niamey n’a que faire du quitus de la France pour conduire la transition et sortir le pays de la pauvreté, le plus important est de libérer le pays sous l’occupation de la France.
Le Général Brice Oligui Nguema d’aucun qualifierait de « pion » de la France, prétend renforcer les relations avec la France. Aider la France à piller davantage le pays ? L’avenir nous situera…
Aïda Touré