POLITIQUE

Les raisons du CNSP sur l’annulation de la mission CEDEAO-UA-ONU au Niger

Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) au Niger s’est prononcé sur l’annulation de la mission tripartite de la CEDEAO, de l’UA et de l’ONU au Niger ce mardi. Niamey se dit ouvert à toutes discussions avec les émissaires mais rejette les sanctions prises par l’instance régionale.

Tout en réitérant leur disponibilité à engager des discussions avec les délégations ou émissaires concernant la situation au Niger, comme indiqué à la mission conduite par l’ancien Président du Nigéria, le Général Abdulsalami Abubakar, « le contexte actuel de colère et de révolte des populations suite aux sanctions imposées par la CEDEAO, ne permet pas d’accueillir ladite délégation dans la sérénité et la sécurité requises », a indiqué le Général Abdourahamane Tiani du CNSP.

Au lendemain du renversement de l’ancien président Mohamed Bazoum, la CEDEAO a imposé plusieurs sanctions à l’encontre du Niger telles que, la fermeture des frontières, la suspension des transactions commerciales, le gel des avoirs à la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest…

Ces sanctions économiques maintenues par les dirigeants de la CEDEAO ont d’énormes répercussions sur la population nigérienne souligne le CNSP.

D’après l’ancien président Mohamed Bazoum avant d’être déchu et lors d’un entretien avec Emmanuel Macron, le président français, « le Niger est partisan de l’Etat de droit et cela prévoit conformément au traité de la CEDEAO la non fermeture des frontières au sein des pays membres ».

D’où l’interrogation, pourquoi la CEDEAO a imposé la fermeture des frontières au Niger ?

Adjo Massan

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