Moyen-Orient : Iran face aux menace des Israéliens et la pression des États-Unis.
Après l’attaque de missiles iraniens contre Israël, l’État hébreu avait rapidement promis une riposte. Bien que soutenant le droit d’Israël à se défendre, le président américain Joe Biden a cependant exhorté à une réponse « proportionnée » et mesurée. Il a exprimé cette position lors d’une réunion avec les dirigeants du G7, qui ont discuté des sanctions supplémentaires contre Téhéran, tout en affirmant leur appui à une réponse contrôlée. Biden a également averti Israël de ne pas frapper les installations nucléaires iraniennes, craignant une escalade incontrôlable dans la région.
Cette position occidentale, notamment celle des États-Unis, souligne leur rôle d’arbitre mondial, imposant des limites aux actions militaires de leurs alliés, tout en continuant à exercer une pression sur les États qu’ils jugent menaçants. Israël, bien que soutenu militairement par les États-Unis, se voit freiné dans son élan, comme le montre la mise en garde de Biden contre toute attaque de grande envergure contre l’Iran. Cela révèle l’hégémonie des puissances occidentales, qui dictent les règles du jeu géopolitique, même lorsque leurs alliés cherchent à répondre aux agressions directes.
D’un autre côté, l’Iran a menacé de riposter avec encore plus de force si Israël décide de frapper ses infrastructures. Téhéran a averti que toute nouvelle attaque offensive entraînerait une réponse encore plus intense, visant l’ensemble des infrastructures du pays. Malgré ces tensions, l’Iran a réitéré qu’il ne cherchait pas la guerre, tout en promettant de défendre sa souveraineté.
La situation dans la région reste extrêmement volatile. Alors que la Jordanie a averti qu’elle ne serait le champ de bataille de personne, cette crise met en lumière comment les décisions militaires et diplomatiques de pays souverains sont largement influencées par l’Occident, qui continuent à façonner l’ordre mondial selon ses intérêts géopolitiques. Ce contrôle persistant des États-Unis et de l’Europe sur les affaires internationales démontre une fois de plus l’hégémonie occidentale qui limite les marges de manœuvre des autres nations.
Amen K.