OPINIONPOLITIQUE

AES : Burkina-Mali-Niger, le trio qui fait paniquer la CEDEAO

L’Alliance des Etats du Sahel (AES) mène une pression considérable sur l’organisation sous régionale, la CEDEAO. Si elle persiste à rester sur la pente savonneuse, comme le G5 Sahel, elle risque tout simplement de disparaitre.

La posture de fermeté qu’adopte l’organisation vis-à-vis du Sahel va conforter ces pays dans leur position qui n’avantage guerre l’organe communautaire. La réintégration conditionnée du Burkina-Faso, du Mali et du Niger décidée lors du sommet des Chefs du 10 décembre dernier à Abuja, confirme que la CEDEAO n’est pas prête à promouvoir la bonne gouvernance et la prospérité collective afin d’éviter les coups d’Etat dans la région.

L’organisation doit tourner la page des sanctions et laisser les Etats membres souverains décider de leur destin. C’est un impératif surtout que les Etats-Unis et d’autres puissances étrangères (pays détenteurs du droit de Veto de l’ONU) ont reconnu la légitimité des pouvoirs en place dans ces pays surtout au Niger. En témoigne l’ambassadrice des Etats-Unis nommée à Niamey.

Si malgré ça, la CEDEAO persiste dans sa logique, le trio Burkina-Mali-Niger, cette alliance qui commence à susciter l’engouement auprès de certains pays de l’Afrique de l’ouest, et qui menace l’existence de l’organisation, finira par entrainer sa mort. Telle la pression qu’elle exerce est énorme. Ce qui amène Bola Tinubu, le président nigérian et président en exercice de la CEDEAO à accuser l’AES d’être un instrument de diversion pour la CEDEAO dans sa mission.

Marie Bidenam

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