Burkina-Faso: Faire du journalisme engagé en ces temps d’épreuves pour le pays, l’appel du Président Ibrahim Traoré aux journalistes burkinabè
« Le journalisme, ce n’est pas juste critiquer le pouvoir, donner des informations sur ce qui ne va pas. Vous avez la chance d’être journalistes en temps de guerre ; il faut participer à éduquer le peuple. Parce que nous avons un ennemi, ce sont eux qui veulent nous réduire à l’esclavage. C’est votre rôle de le faire… », a déclaré le président Ibrahim Traoré lors d’entretien.
C’est un appel lancé par le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré en l’endroit des journalistes burkinabè dans le contexte précis du pays où les médias déstabilisateurs de la France et des ONG tentent de manipuler le peuple à travers la publication de fausses informations et de faux rapports.
En effet, dans le contexte de la lutte pour la souveraineté nationale et de la refondation de la nation, les professionnels des médias doivent faire du journalisme engagé et non juste du journalisme d’information. En tant que quatrième pouvoir, le journaliste burkinabè ne doit pas marcher à contre-courant des idéaux véhiculés par son pays. Dans le contexte du Faso, il est impératif de féliciter et d’encourager les forces combattantes et de saluer la vision et les initiatives de la transition.
C’est de bonne guerre puisque toutes les actions et décisions du gouvernement concourent au bien-être du peuple, au retour de la paix et la sécurité et au développement de la nation. En cette période de dures épreuves pour le Burkina-Faso, il s’avère indispensable pour les journalistes de faire ce qu’il convient de faire : éduquer et sensibiliser la population et enfin préparer l’opinion burkinabè sur les différentes interventions et actions de la transition.
Adjo Kedjagni
