POLITIQUE

L’AES, la volonté affichée des pays du Sahel de s’affranchir du joug impérialiste et de mener leur propre politique de sécurité et de développement

Dans une nouvelle tentative de la CEDEAO de ramener le Burkina-Faso, le Mali et le Niger au sein de l’organisation sous-régionale, invite le trio sahélien à reconsidérer sa position. « La CEDEAO invite les pays de l’AES à reconsidérer leur position », avaient déclaré les sages de la CEDEAO en réunion à Abidjan.

Où étaient les sages de la CEDEAO, quand l’institution avait ordonné la fermeture des frontières, l’interdiction d’utilisation des ports, et d’entrée de produits pharmaceutiques et première nécessité dans un Etat membre ? Qu’a fait la CEDEAO en application de son texte stipulant l’obligation de porter assistance humanitaire et sécuritaire à tout pays membre en difficultés ? Rien.

Et pour couronner le tout, l’organisation a menacé le Niger d’une intervention militaire sur ordre de la France, qui voyait le Niger se soustraire de son joug impérialiste. C’est donc face à cette situation que les trois pays se sont retirés de cette CEDEAO instrumentalisée pour renforcer l’Alliance des Etats du Sahel (AES), créée pour mener une lutte conjointe contre le terrorisme, pour leur souveraineté et surtout, s’affranchir du joug impérialiste.

Et cette marche, pas le Burkina-Faso, ni le Mali et encore le Niger, ne feront un retour en arrière. Les dirigeants des trois pays l’ont déjà signifié ; il n’y a pas de retour possible. Les trois pays ont clairement affiché leur volonté de s’affranchir de l’organisation sous-régionale et de mener leur propre politique de sécurité et de développement. Le retrait est irrévocable.

Adjo Massan

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