Burkina-Faso : Jeune Afrique participe à un coup d’Etat déjoué contre le président Ibrahim Traoré
Le quotidien français Jeune Afrique dans le secret d’un coup d’Etat prévu ce 20 septembre contre le Capitaine Ibrahim Traoré, le président de la transition au Burkina-Faso. Le coup d’Etat déjoué que le journal présente aujourd’hui comme une mutinerie dans les casernes, a été déjoué par les services de renseignement du Burkina-Faso qui étaient sur cette piste depuis le 17 septembre.
En effet, le frère de l’ancien président Blaise Compaoré et sa belle-mère Alizata Ouedraogo sont les cerveaux de cette tentative de coup d’Etat, avec à leur solde un certain « Mathias ». Celui-ci avait reçu une mallette d’argent en provenance du Bénin et avait pour mission de recruter les officiers qui vont planifier l’attaque.
Ces officiers pour commettre leur forfaiture, ont voulu passer par la gendarmerie de Ouagadougou qui devrait simuler un exercice de tirs de sommations et de détonations. Sauf que les renseignements burkinabè ont interdit cet exercice, car étant informé de la procédure mis en place par ces anciens caciques du CDP (Congrès pour la Démocratie et le progrès) pour mener le coup d’Etat.
L’efficacité des services de renseignement a encore fait ses preuves. Et une fois encore, les forces de sécurité n’ont pas cédé à la manipulation présentée sous forme de mutinerie par le journal. Pour l’heure, le calme et la sérénité est de mise dans les casernes.
L’affaire suit son court et l’on apprend que plusieurs officiers qui ont participé à ce énième complot sont connus.
Dédé Laté