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Burkina-Faso: Usine de traitement des résidus miniers/L’expertise locale dans la transformation des ressources nationales

Construction en cours de l’usine de transformation de tomate à Bobo Dioulasso, lancement des travaux de construction de la raffinerie d’or le 23 novembre dernier et maintenant, le lancement des activités de l’usine de traitement des résidus miniers, le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré lance le pays sur les rails de développement. Sous son leadership éclairé, la lutte pour la reconquête du territoire et les initiatives pour le rayonnement du Faso sont menées de concert.

Le lancement des activités de cette usine s’inscrit dans la dynamique des autorités de la transition de faire du développement endogène (mettre les ressources locales, l’expertise nationale et la main d’œuvre burkinabè), le fondement de la croissance économique du Faso. Outre cet aspect, c’est aussi l’affirmation de la souveraineté retrouvée par le pays.

Vu sous un autre angle, l’usine de traitement des résidus miniers à part créer de l’emploi pour la population locale, permet à l’Etat d’avoir un contrôle sur les métaux précieux issus de ces résidus miniers autrefois exportés vers d’autres horizons pour extraction. C’est une révolution dans le secteur minier au Burkina-Faso et une première en Afrique de l’ouest.

Toutes les technologies utilisées dans l’usine sont l’œuvre des artisans burkinabè. L’usine de traitement de résidus minier de l’entreprise Golden Hand SA à Kossodo, Ouagadougou est une société d’économie mixte au capital social de 10 millions de F CFA dont l’Etat burkinabè détient 40% des actions. Déjà, elle emploie 120 burkinabè dont 70 femmes et 54 hommes.

Sandy Gounké

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