Togo: Faure Gnassingbé désavoue les accords militaires avec les puissances étrangères, le pays sur les traces de l’AES. Un pas vers la souveraineté
Le président togolais Faure Gnassingbé, reconnu pour son leadership régional au service de la paix et la sécurité dans la région ouest-africaine, n’est pas allé par quatre chemins pour qualifier les accords militaires précoloniaux de « caducs et obsolètes » au sommet d’Abuja sur le terrorisme. Ouvertement, Faure Gnassingbé dénonce ces accords d’une autre époque qui, plongent la sous-région dans une crise sécuritaire sans précédent, réduisant à néant les efforts de lutte des dirigeants africains.
En clair, le président togolais souligne que, si l’Afrique de l’ouest doit mener la guerre contre le terrorisme et la gagner, il faille rompre avec ces accords dépassés, conclus avec ces puissances étrangères qui ne servant plus à rien. C’est un impératif pour les pays de la sous-région s’ils veulent mener une lutte efficiente contre les groupes terroristes.
Cette déclaration audacieuse du N°1 togolais est un véritable désaveu de la politique militaire des puissances étrangères en Afrique de l’ouest, un pas vers la souveraineté réclamée par les peuples et un soutien aux dirigeants de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui, aujourd’hui sont dans cette dynamique leur permettant de vaincre cette guerre imposée par ces occidentaux.
Même si cette position togolaise dérange au plus haut point ces puissances, surtout la France et ses valets locaux, une chose est sûre, le Togo semble vouloir s’affranchir du joug impérialiste et suivre les pas de l’AES.
Adjo Massan