Afrique : Le Maroc et les drones SeaGuardian, une avancée technologique dans un contexte géopolitique en mutation
La normalisation des relations entre le Maroc et Israël, facilitée par les Accords d’Abraham, a ouvert la voie aux échanges diplomatiques et commerciaux significatifs, et comprend la vente de technologies militaires avancées. Dans ce contexte, la vente des drones militaires SeaGuardian au Maroc est en cours d’examen par le Congrès américain.
Fabriqués par General Atomics, ces drones représentent une avancée majeure pour les capacités de surveillance et de reconnaissance du Maroc. Leur acquisition marque une étape significative dans la modernisation des capacités militaires du pays, fournissant des outils efficaces pour faire face aux défis sécuritaires régionaux, y compris la lutte contre le terrorisme et la surveillance des frontières.
Ce développement témoigne également des évolutions géopolitiques en cours dans la région, où les alliances se redessinent et où d’anciennes tensions cèdent la place à de nouvelles opportunités de coopération stratégique.
Les drones MQ-9B SeaGuardian se distinguent par leur capacité à couvrir de longues distances, les rendant particulièrement adaptés aux missions de surveillance dans des régions vastes telles que les déserts. Il convient de rappeler que ces négociations ont été lancées par le Maroc sous l’administration Trump , conditionnant cette acquisition à la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
L’accord, évalué à un milliard de dollars, comprend non seulement les drones SeaGuardian, mais également des munitions de précision telles que les missiles Hellfire, les bombes Paveway et les kits JDAM, renforçant ainsi la capacité de défense du Maroc dans la région.
Mounia Pouga