ÉCONOMIE

Burkina-Faso : Des réformes minières pour attirer de nouveaux investisseurs

Le secteur minier au Burkina-Faso est en pleine restructuration avec l’adoption en conseil des ministres ce 13 septembre, d’un décret modificatif portant fixation des taxes et redevances minières et un autre portant fonctionnement du ministère en charge des mines.

En 2020, le secteur minier a représenté 16 % du PIB du Burkina Faso et le pays est arrivé en 3ème position du classement des producteurs ouest-africains d’or (57,76 tonnes), soit une baisse de 14% selon les acteurs miniers. Le gouvernement du Capitaine Ibrahim Traoré, veut remédier à cette situation surtout dans le contexte sécuritaire actuel qui est l’une des raisons de cette baisse ; d’où l’adoption de ces décrets.

Le premier décret qui porte sur la revalorisation du taux de taxation intervient en ce moment où le cours de l’or est actuellement élevé. Selon le ministre des mines, Simon-Pierre Boussim, le taux de taxation dans le secteur minier est lié au cours de l’or, il y a donc nécessité de revoir à la hausse ce taux. Avec l’adoption du second décret, le Burkina dispose d’un cadre juridique d’encadrement de la sous-traitance, la cotraitance et la fourniture des biens et services dans le secteur minier.

Il prend également en compte les transferts de compétence et permet aux autorités de disposer d’une politique relative à la participation des nationaux dans les structures opérant dans la transformation, la valorisation et la commercialisation des produits et résidus miniers. Ces réformes dans le secteur interviennent au moment où le pays s’apprête à accueillir du 28 au 30 septembre la « Semaine Minière de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO) édition 2023.

L’évènement vise l’amélioration de la visibilité du secteur minier local afin d’attirer de nouveaux investisseurs dans ce secteur qui fait partie des plus résilients de notre économie dans le contexte actuel.

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