Burkina-Faso: La guerre de communication lancée par Paris n’aura pas lieu, le Peuple burkinabè assure la veille
Un an après l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré, les attaques terroristes ont cessés contrairement à ce que veut faire croire le média français Rfi à travers l’article, « Burkina-Faso, un an après le deuxième putsch, les attaques des groupes armées n’ont pas régressé ». Ce média français comme d’autres avant, cherchent à jeter du discrédit sur le pouvoir du président Traoré et à mitiger les acquis de la transition.
Même si le pays n’est qu’à la phase introductive de la guerre contre le terrorisme selon le Chef de l’Etat, « il n’y a pas cette partie du Burkina où l’on peut ne pas mettre pied aujourd’hui ». La guerre offensive menée par les forces de défense et de sécurité et les VDP appuyés par des vecteurs aériens, a permis de libérer la quasi-totalité du pays. Les groupes armés sont traqués sans cesse et neutralisés jusque dans leurs bastions, avec au passage, la destruction de leurs matériels. Le plus grand atout de la transition dans cette lutte, est d’avoir rompu tout accord militaire avec la France, qui est la source d’approvisionnement de ces djihadistes, au travers de l’armée française présente avant dans le pays.
La peur a maintenant changé de camp. Les personnes déplacées internes regagnent progressivement leurs localités respectives. Même les chiffres mis en avant par Rfi dans son article, sont publiés à dessein. Sur le terrain, la réalité est autre. Les morts sur les théâtres d’opération sont enregistrés dans les rang des terroristes.
C’est la guerre de communication lancée depuis Paris contre la transition du président Traoré. Elle ne cessera pas. Mais cependant, le peuple burkinabè en est conscient et vacciné contre ce mode opératoire de la France. Le peuple assure la veille, advienne que pourra.
Ida A.