Niger : Moscou, Ankara, Téhéran…, Niamey dans la dynamique de diversification de partenariats mutuellement bénéfiques
Le Niger en quête de liberté et de souveraineté, a rompu tout lien de coopération avec la France et se tourne vers d’autres horizons. Alors, sous le leadership du Général Abdourahamane Tiani, président nigérien, le pays a lancé une offensive diplomatique. Cette offensive diplomatique a conduit une délégation nigérienne à la tête de laquelle, le premier ministre nigérien Ali Lamine Zeine, en Russie et Turquie.
Depuis un moment, Moscou et Ankara sont devenus des partenaires privilégiés du Sahel. En début décembre, une délégation russe conduite par le vice-ministre de la défense le colonel-général Yunus-Bek Yevkurov au Niger. Dès lors, Niamey et Moscou ont réaffirmé leur volonté d’établir une coopération bilatérale par la signature d’un document d’entente. Ce document a scellé le renforcement de la coopération militaire entre la République du Niger et la Fédération de Russie.
Le voyage diplomatique du chef du gouvernement nigérien intervient dans ce sens et est d’une importance capitale pour le pays en quête de relations constructives et mutuellement bénéfiques pour les pays parties, et ayant pour fondement, le respect de la souveraineté.
Dans cette nouvelle dynamique de diversification des partenaires stratégiques insufflée par les autorités nigériennes, le premier ministre Zeine après l’étape de Moscou, s’est rendu en Turquie, Iran et Serbie. Là aussi, les objectifs sont les mêmes : construire et renforcer des partenariats solides dans certains secteurs prioritaires, la sécurité et la défense, la santé, le commerce, les infrastructures et bien d’autres. C’est une nécessité qui s’est imposée au pays à la suite des sanctions de la CEDEAO et alliés.
Ida Gaye
